stemma di Sestri Levante

Le ville de Sestri Levante

 
Sestri Levante est une commune italienne de 18 177 habitants de la province de Gênes en Ligurie. Grâce à sa forme géographique elle est couramment surnommée « la ville des deux mers » parce que le centre historique de la ville se situe face à la baie « delle Favole » et à la baie « del Silenzio ». C’est la quatrième commune de la province de part son nombre d'habitants.

Le territoire de Sestri Levante est situé dans la Riviera et plus précisément elle est l’une des dernières villes situées sur le Golfo del Tigullio. Elle est située à 52 km de Gênes et à égale distance entre Portofino et les Cinq Terres. La ville est une avancée de sàble sur la mer.

CENNI STORICI

La ville s’étant développée autour d’un fleuve nommé Gromolo, quelques années plus tard elle ne forma plus qu’une grande péninsule en s'unissant avec une ancienne ile.

Déjà présente aux temps des romains, la ville de Sestri Levante a une origine sûrement plus ancienne. Des recherches ont permis de savoir que les fondements remontaient à l’époque préhistorique. En retrouvant deux anciennes mines à Santa Vittoria et à Loto, les recherches ont permis de dire que la ville avait été habitées par les Etrusques qui influencèrent les us et coutumes des habitants.

En 148 avant J.C , Sestri Levante fut conquise par les romains qui construisent des réseaux routiers. Ainsi, des centres riverains tels que Portus Delphini (Portofino), Tigullia Intus (Lavagna) et Clavarum (Chiavari) firent leur apparition.

Après la chute de l’empire romain, Sestri Levante subit diverses invasions (Longobardi et Franchi) jusqu’à être dominée vers les années 1000 par la famille Fieschi, conte de Lavagna.

En 1229, les « feudi fieschi » de Rapallo, Chiavari et Sestri Levante décidèrent de s’unir à la République de Gênes. Sestri fournit à Gênes, pour cette union, des navires qui participèrent à de nombreuses batailles soutenues par la République.

Après l’occupation dans les années 1300 par les « ghibellini » Sestri tomba sous la domination milanaise. Pendant cette période a lieu le célèbre affrontement naval de 1431 entre les navires génois du commandant Francesco Spinosa et les navires vénitiens du commandant Pietro Loredano qui se termina par le retrait des troupes vénitiennes.

Entre 1454 et 1478, se déroula un véritable combat pour dominer sur la Riviera entre les Sforza et les Fieschi, avec la victoire de ces derniers.

Vers les années 1500, les routes « carugi » du centre ville étaient un quartier de boutiques artisanales. « Cà di Ferè » est l’ancienne dénomination encore utilisée aujourd’hui pour indiquer cette partie de la ville qui à l’époque concentrait toutes les affaires.

Entre 1542 et 1632, la ville subit de violentes invasions de pirates. C’est pourquoi, pour affronter celles-ci, les riverains construisirent deux tours : la Tour « dei saraceni » sur Punta Manara et la Tour é »dei Bardi » sur Punta Baffe. Celles-ci avaient pour principales objectif d’annoncer l’arrivée de navires suspects.

Durant la décadence de la République de Gênes, les troupes australiennes occupèrent la République et c’est pourquoi Gênes demanda de l’aide à la France. Cependant, en 1797, elle se retrouva malgré tout sous sa domination. En 1814, la Ligurie fut libérée avec l’aide de la France. Le château de la péninsule fut armé jusqu’en 1836, année pendant laquelle il fut détruit pour rendre possible la construction du cimetière communal.

Après la Première Guerre Mondiale, il fut reconstruit et est actuellement appelé « Gualino ». L’architecture imite celle de l’ancien château. A cette époque, on construit aussi la Tour « Marconi » appelée ainsi en honneur du scientifique Guglilmo Marconi qui, à cet endroit a fait ses expériences de radiophonie.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Sestri fut occupée par les allemands. En 1944, Sestri est victime d’un violent bombardement aérien anglais, qui détruisit presque complètement l’Oratorio di Santa Caterina, mais qui laissa indemne la petite église de S. Nicolo. L’année suivante, Sestri fut libérée par les allemands.